J'en veux plus à la droite qu'à la gauche !

Publié le par Gaston Phébus

Je reprends ici les passages intéressants parus dans un article de "Boulevard Voltaire" écrit par Robien de la Roche avec lequel je suis complètement d'accord.

* Je n’en veux pas à la gauche d’avoir autorisé les mariages homosexuels, c’était dans son programme. En revanche, j’en veux à ceux qui s’auto-étiquettent « de droite » et qui annoncent qu’ils n’abrogeront pas cette loi scélérate.

* Je n’en veux pas aux députés de gauche d’avoir voté moult changements à la loi Veil pour la rendre encore plus libertaire. C’est dans leur ADN. En revanche, j’en veux à mort aux élus dits « de droite » qui ont voté ces textes et ne les abrogeront pas.

* Je n’en veux pas à François Mitterrand d’avoir promu Maastricht. Cela allait dans le sens de son entreprise de dissolution de l’identité française. En revanche, j’en voudrai pour toujours à Nicolas Sarkozy et à ses sbires d’avoir entériné le traité européen que le peuple avait refusé d’un référendum.

* Je n’en veux pas à Taubira d’être du côté des criminels, des voyous, des séparatistes et de détester l’homme blanc chrétien. C’est son histoire personnelle d’indépendantiste ; rien n’est surprenant. En revanche, j’en veux violemment à Alain Juppé qui, après avoir été un cadre du RPR – parti alors beaucoup plus à droite que ce qu’est le FN d’aujourd’hui -, se range du côté du garde des Sceaux dès qu’il en a l’occasion.

* Je n’en veux pas à Fleur Pellerin de ne pas avoir lu Modiano. Il y a bien longtemps qu’à gauche on confond la culture avec un plug anal vert géant. En revanche, j’en veux avec dégoût à François Fillon pour avoir accepté dans ses gouvernements des femmes au QI de tanche qui ridiculisaient la France.

* Je n’en veux pas à François Hollande de continuer à mettre en avant cette saleté de vivre ensemble, puisqu’il fut élu par la quasi-totalité de ce que notre beau pays compte d’immigrés naturalisés. Mais j’en veux à vomir à ces représentants de la « droite républicaine » qui se pincent le nez devant le FN lorsqu’il évoque le danger de l’immigration extra-européenne pour notre vie quotidienne.

Bref, la gauche a un avantage : on connaît son logiciel, et à chaque fois qu’elle obtient une once de pouvoir, elle en profite pour faire avancer ses projets de mort. Aucune surprise. C’est écrit. Nous le savons. Mais c’est à droite que se trouve le piège : un marécage nauséeux dans lequel fourmillent des politicards véreux qui n’ont plus de droite que l’étiquette, parce qu’elle est plus porteuse pour eux que celle de gauche.

Le problème de notre pays est à sa droite, pas à sa gauche. Il suffit de ne pas élire la gauche pour qu’elle n’agisse pas. En revanche, élire la droite ne nous permet pas, non plus, d’obtenir des décisions et des lois de droite. C’est donc qu’il faut passer à autre chose. À la VRAIE droite.

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P
Ah ! mon ami je te retrouve entièrement dans cet article qui me va droit au cœur, tu énumères bien tout ce pourquoi beaucoup de Français ne veulent plus voter pour UMPS et se sont réfugié vers ceux qui leurs disent la vérité.Tu as mon soutient total pour ton blog.Amitiés.
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